Tripalium, une étymologie populaire… mais fausse
11/09/2016
Le mot « travail » viendrait du bas-latin « tripalium », qui était le nom d’un instrument de torture constitué de trois pieux. Cette étymologie rencontre, chaque fois qu’elle est citée, un franc succès auprès de ses auditeurs. Trepalium est même devenu le titre d’une récente série française de science-fiction dans laquelle, dans une ville éponyme, la minorité qui travaille est séparée par un immense mur d’une majorité de sans-emploi.
Mais cette étymologie, communément admise, est fausse ou, à tout le moins, fort douteuse, ce que ne laisse pas supposer l’assurance avec laquelle elle est maintenant reprise [1].
L’instrument existe bel et bien et son nom aussi. Le Concile d’Auxerre a ainsi promulgué en 590 que : « Non licet Presbytero, nec Diacono, ad Trepalium, ubi rei torquentur, stare » (Il ne convient ni au prêtre, ni au diacre de se tenir auprès du trepalium, où on est torturé pour une affaire [2]). En revanche, rien ne permet d’établir le passage de ce nom au verbe de l’ancien français « travaillier », à partir duquel a été formé le mot « travail ». Il supposerait un dérivé intermédiaire « tripaliare » qui n’est pas attesté, et une transformation insolite du [i] bref en [a]. « L’éthymon tripalium est une chimère » déclare le linguiste André Eskénazy dans une étude publiée en 2008, à l'issue d'une recherche de 18 mois [3].
D’où vient alors ce mot « travail » ? Plusieurs hypothèses existent qui peut-être se croisent.
- Emile Littré et Michel Bréal, deux linguistes du XIX° siècle, proposaient un autre éthymon, le latin «trabs » qui, au sens propre, signifie « poutre » et dans des sens figurés : « arbre élevé », « navire », « toit », « machine de guerre », « massue », etc., bref des choses qui utilisent ou renvoient à la forme d’une poutre. Comme « trabs » a donné « entraver », l’idée de contrainte y est bien présente mais sans la violence du tripalium. Cette étymologie pourrait également expliquer la dénomination de « travail » donné aux instruments de contention des chevaux (voir l’illustration qui figure dans mon article « le travail est-il seulement un instrument de torture ? »).
- On trouve dans les mots «travail » de plusieurs langues indo-européennes, une racine consonantique commune : R-B, comme le montre le tableau ci-dessous :
Langue |
Mot « travail » |
Allemand |
aRBeit |
Espagnol |
tRaBajo |
Français |
tRaVail |
Latin |
laBoR |
Letton |
daRBs |
Russe |
RaBot |
On peut donc supposer que cette racine indoeuropéenne, née bien avant l’instrument de torture mérovingien, ait donné en français, par des évolutions dont on ne connait pas le parcours, le mot « travail ».
- Dans une étude de 1984 sur les mots espagnols médiévaux «trabajo » (travail) et « trabajar » (travailler), Marie-France Delport indique qu’ils signifient une tension ou une dynamique portée par un agent, orientée vers un but, et qui rencontre une résistance, un obstacle [4]. Elle y propose de rapprocher le préfixe –tra du latin trans- qui exprime l’idée de passage d’un état à un autre.
- Enfin, il semble que le mot anglais «travel » (voyager) provienne du vieux français. Si tel est bien le cas, il y aurait une source commune à chercher entre travailler et travel, avec une bifurcation conduisant d’un côté vers le travail et de l’autre vers le voyage, peut-être autour de l’idée d’un but et d’un effort pour l’atteindre ?
Ces quatre hypothèses sont intéressantes. Elles ouvrent sur des significations du travail moins réductrices que le tripalium, mais aucune d’entre elle n’a de chance de le supplanter médiatiquement car elles n’entrent pas en résonance avec le regard que porte majoritairement la société sur le travail d’aujourd’hui.
Mais ce succès d’estime ne lui donne pas raison pour autant. Cette foi dans l’origine doloriste du mot travail s’expose en effet à deux critiques, une en mineur, l’autre en majeur.
D’abord, elle a l’air d’accorder au sens ancien, un pouvoir de vérité qu’il n’a pas. Chaque époque, chaque société forge les mots qui lui conviennent pour rendre compte de sa réalité sociale. En quoi le moyen-âge français, d’où est né le mot « travail » du fait de choix qui ont été les siens, serait-il le mieux placé pour nous confirmer une leçon sur le travail, alors que les activités productives qui existaient à cette époque et les conditions dans lesquelles elles étaient réalisées ne ressemblaient en rien aux nôtres ? Que connaissent d’ailleurs de ces conditions ceux qui aujourd’hui accordent crédit à cette étymologie ?
Mais là n’est pas le plus grave, car cette croyance est au fond naïve et sans conséquence. En revanche, lorsqu’on considère que la souffrance est une propriété du travail – la preuve : tripalium –, on laisse entendre qu’il y a là une fatalité, et qu’il n’y a donc rien à y faire, ce qui est faux. C’est pour combattre ce fatalisme qu’il est très important de toujours rappeler le caractère indissolublement anthropologique et social du travail. Pour cela, nul n’est besoin d’étymologie, mais de philosophie et de bon sens. Le travail est la manière propre dont s’organise notre espèce, dans la nature, pour y survivre, vivre et bien vivre. Il n’est donc pas un problème en soi, mais une solution. Ce qui est un problème, c’est la manière dont il est concrètement conçu, par qui et à quelle fin. Même aujourd’hui, où le travail semble avoir si mauvaise réputation, chacun sait que tout le monde n’est pas égal face à lui. Certains s’y épanouissent pendant que d’autres, plus nombreux, le subissent, voire s’y éteignent. Le problème, ce n’est donc pas le travail en soi qui n’existe pas, ce sont les conditions dans lesquelles chacun d’entre nous est amené à exercer le sien. C’est cela qu’il faudrait changer. C’est évidemment possible puisque, si le travail est un attribut de notre espèce, il est de la responsabilité de chaque société humaine de le concevoir, comme elle le peut et le veut. Sa réalité, individuelle et collective, est une construction sociale, et peut donc faire l’objet d’une profonde rénovation, voire d’une autre construction.
[1] Cet article doit beaucoup à deux bloguistes hébergés par Médiapart, Jean-Luce Morlie (article du 28/09/2011) et Flebas (article du 24/03/2016).
[2] Avec mes remerciements à Laurent, l’ami latiniste à qui je dois cette traduction. André Eskénazy, linguiste enseignant à Paris X, précise qu’ici trepalium est le nom de la pièce où l’on torture et non pas celui de l’instrument (référence en note [3]).
[3] André Eskanazy, « L’étymologie de « travail » », Romania, 2008, tome 126, n° 3-4, pages 296-372. Citation p 307.
[4] Marie-France Delport, « Trabajo – trabajar(se) : étude lexico-syntaxique », Cahiers de linguistique hispanique médiévale, n° 9, 1984, pages 99-162. Voir page 133.
il y a tellement de fausses étymologies chez Littré, Ménage et consorts que ce n'est guère étonnant. Quand on lit que le cric vient de St Criq il y a de quoi rigoler ou pleurer. Paresse viendrait de pirgitia par 5 changements mais pas du grec paresis qui signifie paresse. le vieux mot français coite (lit) ne viendrait pas du grec coite qui signifie lit....
Rédigé par : Charles | 13/03/2019 à 16:17
Merci pour cet article.
Ce qui est est surprenant, c'est que si étymologiquement travail ne vient pas de tripalium, beaucoup de personne (la grande majorité ?) ne semble vraiment pas surpris d’associer le travail à un instrument de torture...
Vous le dite vous même : "[par] le travail [les] plus nombreux, le subissent, voire s’y éteignent".
Ce qui est intéressant, ce serait la suite. Au delà des visions philosophiques abstraites : comment concrètement faire en sorte que le travail ne soit pas vécue comme une torture ?
Rédigé par : greg | 07/04/2020 à 10:30
Bonjour Greg,
Pour qu'il ne soit pas vécu comme une torture, il faut changer la façon de travailler. C'est tout à fait possible. Beaucoup d'institutions interviennent dans les entreprises pour y améliorer les conditions de travail, avec des propositions concrètes (Anact, Services de Santé au travail, Cabinets de conseil spécialisés...). Ce ne sont donc pas les propositions qui manquent, mais leur mise en œuvre.
Ce qui manque, c'est un système économique qui se donne comme objectif premier l'amélioration des conditions de travail et non pas la productivité du travail. Ce serait un renversement de paradigme qui serait utile à la fois pour les hommes et pour la préservation de leur monde commun qu'est la nature.
C'est à promouvoir cette idée et cette espérance que ce blogue est pour l'essentiel consacré.
Rédigé par : Michel | 07/04/2020 à 15:39
L'esclavage est le fait pour un groupe social d'être soumis à un régime économique et politique qui le prive de toute liberté, le contraint à exercer les fonctions économiques les plus pénibles sans autre contrepartie que le logement et la nourriture. L'esclave vit sous l'emprise et la dépendance absolue d'un maître dont il est la propriété exploitable et négociable. L'esclavage a évolué tout au long de l'histoire. Il a été pratiqué par les grecs et les romains dès l'Antiquité et continue d'exister de nos jours sous une forme différente. Oui, il serait bien naïf de croire que nous jouissons pleinement de notre liberté. L'esclavage se modernise lui aussi au fil du temps ; tout aussi violent car plus vicieux. L'esclavage moderne est basé sur l'endettement de l'esclave. Celui-ci va devoir échanger son temps, ce qu'il a de plus précieux, contre de l'argent afin de pouvoir rembourser ses avoirs. Il devra également utiliser le peu d'argent qui lui reste pour se loger, se nourrir, payer ses impôts, etc. L'esclavage physique oblige à nourrir et à loger les gens ; l'esclavage économique oblige les gens à se nourrir et se loger eux-mêmes. C'est l'une des arnaques les plus ingénieuses de manipulation sociale jamais créée. La dette est une arme utilisée pour conquérir et asservir des sociétés ; c'est une guerre invisible contre la population. Nul n'est plus désespérément esclave que ceux faussement convaincus d'être libre.
Et bon tripalium bien sûr!
Rédigé par : Killuminati59 | 13/09/2020 à 14:59
Il est très intéressant de connaître l’étymologie du mot "travail", mais comme Greg, je pense que le travail n’est pas directement lié à la torture, peut-être même aux travaux forcés, mais aujourd’hui ce genre de travail est presque disparu. Comme l’auteur de l’article l’a dit : ce n’est pas qu’un travail engendre une torture pour le travailleur, mais que le travail est mal stipulé ou contrôlé.
Après tout, le travail est un besoin que l’être humain a pour survivre dans le monde, et comme il a été dit dans l’article "Le travail est la manière propre dont s’organise notre espèce (...) Il n’est donc pas un problème en soi, mais une solution".
Le travail est une solution, il ne devrait pas être un problème plus
Rédigé par : David Urbano | 31/03/2021 à 00:25
De mon point de vue, il est très intéressant de connaître d'autres points de vue sur l'origine du mot "travail" qui n'est pas directement associé à la torture. Cependant, bien que nous ne nous situions pas au Moyen-Âge, et que nous vivions à une autre époque, pour beaucoup de gens, le travail est une torture et un esclavage. Nous sommes dans une société où beaucoup travaillent par obligation, dans un emploi qu'ils n'aiment pas et avec une rémunération économique très faible, privilégiant les grands propriétaires. C'est pourquoi, malgré l'époque dans laquelle nous nous situons, de nombreuses traditions anciennes sont préservées et avoir un travail que l'on aime vraiment et qui ne consiste pas à privilégier d'autres personnes est un privilège dont peu bénéficient. En consequence, le mot « tripalium » n'est pas très différente de la réalité.
Rédigé par : Eliana Castang | 03/04/2021 à 04:56
À mon avis, il est très important de connaître les différentes perspectives sur l'étymologie du mot "travail", les quatre hypothèses présentées dans l'article donnet un perspective un peu plus large mais, je considère que l'hypothèse du "Tripalium" n'est pas entièrement farfelue. À travers le temps, le travail a représenté plusieurs fois "torture", et vraiment, je pense que pour beaucoup de gens, ça l'est ancore. Il est vrai qu'une réforme pourrait être faite pour que cela change, mais en réalité c'est quelque chose qui continue actuellement avec des lacunes.
Rédigé par : Yuliana Lopez | 04/04/2021 à 08:31
Il est très intéressant d'analyser d'où proviennent les mots, dans certains cas, beaucoup de choses sont expliquées, mais je suis d'accord avec l'article, le travail n'est pas un problème, depuis le début, les êtres humains ont eu le besoin du travail pour survivre, il est instinctif pour les humains comme certains animaux. Ce qui doit changer, ce sont les conditions, beaucoup de personnes sont exploitées pour le bien des autres, c' est l' esclavage moderne, ce qui devrait changer.
Rédigé par : Lorraine | 05/04/2021 à 06:28
Les mots sont géneralement une construction qui répond aux besoins sociaux et culturels de l'époque. C'est pour quoi que les mots ont la capacité de decrire las choses selon ses characteristiques et las capacites que la realité exige. C'est pour quoi avec le fil du temp, les mots evoluent, changent et deviennent des constructions qui nomment des choses totalement différentes.
Alors, de mon point de vue, les mots qui derivent l'action de "travailler" se forment en fonction du temps, des coutumes et de la culture qui se développe.
Rédigé par : Yireth Daniela Segura García | 05/04/2021 à 20:43
c'est très pertinent et cohérent la consonantique comunne (rb) pour la ethimologique du mot "travail" et comme le texte a dit chaque société forgé les mots
Rédigé par : Carlos peña | 06/04/2021 à 03:55
Quand j'ai lu les choses qui le acteur a rassemblé pour parler de son désaccord avec le étymologie du travail, j'ai pensé qui tout les choses sont très approprié pour montrer la enquete complète qui il a perfomé. Malgré cela, je pense qui dans certains moments, le travail est une torture: cela conditionne notre physique, notre pensée et nos émotions, pour le bien ou pour le mauvais. Les personnes dans le passé savaient ca, et pour nous c'est un peu déguisé, mais nous le savons aussi.
Rédigé par : Santiago Torres Díaz | 06/04/2021 à 07:08
Il est tres interesant l'idee sur la construction des mots en fonction des epoques. Le mot "travail" dans leur etymologie est sur un instrument de torture de la moyen-age. Cette signification peut avoir relation avec la nature que le mot a dans notre contexte pour beaucoup de raisons comment le stresse et pression physique ou psicologique. Il est necesaire aussi qui nous analysons les contextes, parce que la notion de travail est dans un constant changement avec les changements de la societé.
Rédigé par : Alex Garavito | 06/04/2021 à 07:46
Ce site Web présente de très bonnes et possibles racines du mot «travail». J'aime le fait qu'à la fin, il exprime cette négativité qui tourne autour de ce mot et le changement positif que nous pouvons générer en tant que société. Étant donné que les conditions étaient principalement ce qui faisait que le travail ressemblait à la «torture», nous pouvons les changer, créer des conditions de travail agréables et équitables. Qui nous permettent de forger ainsi une signification beaucoup moins aigre que celle que nous avions auparavant.
Rédigé par : Gabriela Ruiz Palomares | 06/04/2021 à 20:42
Je pense que la façon dont l'article nous montre les différentes propositions méthodologiques du travail est bien présentée, mais néanmoins il est nécessaire de faire les clarifications pertinentes parce que bien qu'il vienne de ces étymologies n'est pas tout à fait vrai que le travail est un mécanisme de torture, bien que pour beaucoup il est et n'aiment pas ce qu'ils font, mais comme le texte dit c'est une façon de survivre, de vivre bien et de faire les choses que nous supposons "vouloir" dans notre vie, après tout le travail est quelque chose de naturel de l'être humain.
Rédigé par : Cesar David Cordoba | 06/04/2021 à 21:18
J’estime qu’au lieu de prendre le Tripalium comme une étymologie, devrait être considéré comme une métaphore de ce qui est considéré comme le travail aujourd’hui. Ce serait un bon point pour ce qui a été mentionné dans l’article : de nombreuses conditions dans lesquelles les gens sont obligés d’exercer pour survivre sont cruelles, inhumaines ou esclavagistes. Mais si on réfléchit bien, ce sont les mêmes personnes qui sont responsables, car c’est l’être humain qui est derrière le travail.
Rédigé par : Tatiana Pérez | 06/04/2021 à 21:21
C'est une information très précise et intéressante, on peut voir l'élaboration de l'article et il cherche aussi à capter l'attention de l'interlocuteur où à mon avis ils expliquent de manière structurée et avec des exemples clairs, très bien :)
Rédigé par : Louise | 03/09/2021 à 23:03
Bonjour à tous.
Les hypothèses présentées ici concernant l'étymologie du mot « travail » sont valables. Je considère cela en raison de l'évolution des temps, en termes de conditions sociales et politiques, car le sens et l'étymologie du mot varient. Prenons par exemple le mot « Tripalium », dans le contexte qui était utilisé était lorsqu'il y avait violence forcée et donc le terme travail faisant référence à l'obligation de répondre d'un métier ou d'une responsabilité mais de manière forcée. Je suis d'accord avec l'hypothèse selon laquelle dans certaines langues indo-européennes il existe des similitudes de mots dues aux consonnes R-B, c'est pourquoi le mot travail en a résulté.
Rédigé par : Dafne M. | 03/09/2021 à 23:08
c'est un article très intéressant, un mélange de sens social, aussi de philosophie qui nous permet de connaître l'histoire derrière un mot qui est une activité que nous réalisons tous les jours.
J'aime le fait que dans cet article il soit dit que le travail est plus qu'un problème, c'est une solution, car cette façon de voir le travail est adaptée à la façon dont nous le vivons personnellement.
Rédigé par : Laura M. | 03/09/2021 à 23:09
Dans le post, on mentionne des raisons très valables pour lesquelles associer le travail à la torture ou à la souffrance est erroné, cependant je pense que nous ne devrions pas dire que le mot "travail" vient du tripalum, je pense que nous devrions l'associer comme une définition de ce qu'était le travail au moyen âge. Comme on le mentionne, les conceptions changent en fonction de l'époque, et surtout du contexte socioculturel, c'est pourquoi je pense que nous devons comprendre que c'est ce que le travail signifiait à l'époque.
Je considère également importante la partie où on mentionne que chaque société doit changer son mode de fonctionnement, en fonction de ce qu'elle veut et peut. Je pense que si nous nous améliorons sur cet aspect, nous pourrons considérer le travail comme une opportunité de vivre de manière adéquate dans notre société actuelle.
Excellent article, merci.
Rédigé par : Laura N | 03/09/2021 à 23:10
Très interesant l'article, je crois que dans le monde il y a des gens que n'aime pas leurs travaux, pour le type de travail où l'usure, et le tripaliu peut être une analogie du le mot travail, mais aussi dans cette époque des gens ne recevoir pas d'argent donc c'était comme une souffrance, mais dans cette moment il y a d'argent donc des gens fait et apprécient un peu plus le travail.
Rédigé par : Jeimy N | 03/09/2021 à 23:15
L’étymologie du le mot « travail » est très intéressant principalement parce qu'elle reste incertaine. Je considère que l’hypothèse que ce mot vienne de « Tripalium » n'est pas complètement fausse. Aujourd’hui dans la plupart des cas, le mot « travail » continue d'être perçu comme une entité de pression et d'exploitation, en particulier dans les pays d'Amérique Latine.
Aussi les 3 autres hypothèses m'ont permis de connaître différents points de vue et étymologies du mot.
Rédigé par : Sabina S | 03/09/2021 à 23:16
Je pense que cela dit beaucoup sur notre société actuelle, beaucoup de gens pensent que c’est l’étymologie parce que nous pouvons nous identifier avec le sentiment de travailler pour peu de rémunération, comme une torture constant. Nous devons comprendre et avoir de l’empathie pour améliorer les espaces de travail et cesser de le relier à la souffrance.
Rédigé par : Miller R | 03/09/2021 à 23:16
Je pense que l'article présente des théories très intéressantes sur l'étymologie du mot "travail". Je trouve curieux comment notre nature humaine est en recherche constante du origine (le origine de la vie, des mots, des sociétés, etc.) et comment grâce à cette recherche nous pouvons comprendre l'évolution de la société. Je suis tout à fait d'accord quand l'auteur mentionne que le travail n'est pas une torture mais un mécanisme d'organisation sociale et je crois que cette vision dépend de notre qualité de vie.
Rédigé par : Maria S. | 03/09/2021 à 23:16
Les données que l'auteur nous offre et toutes les discussions qui peuvent être générées sur ce mot "travail" sont très intéressantes. Particulièrement, la réflexion faite par l'auteur a retenu mon attention car elle me semble très appropriée. "Le problème, donc, ce n'est pas le travail lui-même qui n'existe pas, ce sont les conditions dans lesquelles chacun de nous doit faire sa propre chose. C'est ce qu'il faut changer".
Rédigé par : Katherin C. | 03/09/2021 à 23:18
Pour moi c'est un article tres interesent et tres équitable, car il montre different point de vue, de ca maniere le lecteur peut chosir et reflechir sur le point de vue que convient le mieux, selon son realité personnel et social...selon son contexte. Pour ca raison, je pense que il n'a pas une définition unique de travail. Par exemple, dans mon cas et selon mes experiences, le mot "tripalium" s'adapte a le mot travail, parce que le conditions de travail en Colombie ne sont pas les meilleures. Mais, d'un autre coté, l'origine du travail de les langues indo-eurpéennes aussi c'est parfait pour ma carriere universitaire.
Rédigé par : Maira Galindo | 03/09/2021 à 23:20