Le chant du bonimenteur pour attirer le chaland
19/01/2022
Il est des professions dans lesquelles chanter pour s’encourager dans l’épreuve est une pratique courante. Ces chants d’ailleurs ont parfois une longue histoire et un riche répertoire. C’est le cas notamment de ceux des marins ou des soldats. Mais vient moins spontanément à l’esprit que les commerçants aussi, dans les marchés, peuvent utiliser le chant pour attirer les passants vers leurs étals…
Pour inaugurer, avec le piment d’un soupçon d’étrangeté, cette nouvelle catégorie, voici donc un exemple chinois. Ça se passe dans une rue de Tianjin [1], une grande ville portuaire située à 130 kilomètres de Pékin. Il est suivi d’un extrait, tiré de ma vidéothèque de voyage familial, dans lequel un camelot de Hong Kong donne à ses boniments une vigueur comique accentuée par les modulations de sa langue à tons…
[1]. C’est une ancienne rue de la ville dans laquelle les commerçants vendaient des marchandises provenant du sud de la Chine. Les bâtiments qui la longeait ont été détruits puis reconstruits dans le style ancien afin de lui conserver son atmosphère. Elle fut rebaptisée en 1989 « rue de l’ancienne culture ». Cet extrait est tirée d’une vidéo réalisée par l’Office de tourisme de Tianjin.
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