Peut-on partager le travail sans partager les richesses ?
13/10/2015
Lors du débat organisé à la librairie de la Fondation de la Maison des Sciences Humaines en février dernier, un participant a contesté le fait que la mécanisation ou la robotisation conduisent au chômage. J'ai souligné à cette occasion que le problème du chômage était avant tout un problème de partage des richesses. Je l'ai illustré en revenant sur les difficultés de mise en œuvre des 35 heures, dont l'objet principal était de réduire le chômage par le partage du travail. Cela m'a conduit également à mettre en question le lien qu'on établit aujourd'hui mécaniquement entre travail et salaire, en montrant que la rémunération, inséparable du travail, peut en revanche prendre d'autres formes comme le montre le travail domestique.
La séquence vidéo ci-dessous rend compte de cette discussion. Elle dure 10 minutes.
Partager le travail
Les yeux brillent quand l'orateur ressent de l'intérêt à sa thèse et la problématique sous jacente...
De vieux débats ressurgissent : la valeur de l'activité domestique, la valeur relative et équitable de l'activité contributive à l'économie de services, la valeur de l'activité intellectuelle etc.
Tous ces aspects sont passionnants et renvoient au vieux schéma de la division du travail bien établi dans la période contemporaine, mais qu'en est il des mutations actuelles?
Bravo Michel pour persévérer dans ta mission d'animateur du débat
Amitié
Nicole
Rédigé par : Nicole Raoult | 13/10/2015 à 18:24