Previous month:
février 2015
Next month:
avril 2015

Qui travaille ?

J'ai été invité en novembre dernier par l'Association des Auditeurs de l'Institut National du Travail à venir présenter Le travail contre nature lors d'un diner débat à Paris, près de la gare de Lyon. Vous pouvez télécharger l'article qui en rend compte dans la revue 3D datée de décembre 2014-janvier 2015 en cliquant ici : CR débat nov 2014 par 3D.

Mon fils Thibault a filmé cette manifestation. De ses rushes, j'ai tiré des séquences thématiques dont je publie ici les deux premières.

Dans la première séquence, je souligne la diversité des sens possibles du mot travail, les confusions que cela engendre et précise les choix qui ont été les miens pour circonscrire le champ de mes investigations. Dans la deuxième séquence, je réponds à David qui se demande si la généralisation du salariat ne faciliterait pas la définition du travail. 

Lire la suite "Qui travaille ?" »


Le tour du monde de l’idée de nature

Imprimer ou enregistrer

Que deviennent les grandes notions forgées en occident lorsqu’elles sont introduites dans des langues qui ont été longtemps étrangères à son histoire ? Le Tour du monde des concepts contribue à répondre à cette question de manière très concrète, en examinant comment, dans 9 langues, 9 mots[1] représentatifs de ces notions ont été traduits – Si « travail » ne figure pas dans cette liste, c’est en revanche le cas de « nature », qui entretient par définition un rapport étroit avec lui. Partons donc en voyage, sémantique et culturel, pour mieux connaitre les couleurs qu’elle prend sur différentes terres. Mais prudence. Commençons, avant d’aller voir ailleurs, par s’assurer de ce que « nature » signifie pour nous[2].

Lire la suite "Le tour du monde de l’idée de nature" »


Le travail de destruction, une méthode de recrutement ?

Fin février l’Etat Islamique a diffusé sur internet une vidéo où il met en scène la destruction d’œuvres antiques dans le musée de Mossoul, au nord de l’Irak. L’émotion et la peine ressenties par ceux qui attachent de la valeur aux productions du passé sont légitimes. Elles se sont exprimées par la voix de l’UNESCO qualifiant cet acte barbare de « nettoyage culturel ». Mais pour comprendre ce qui se joue là, la colère, fut-elle sainte, n’est pas la meilleure conseillère. Il vaut mieux chercher, me semble-t-il, à inverser son regard, en se demandant quel sens peut avoir cette destruction du point de vue de ceux qui l’ont réalisée, filmée puis diffusée ?

Lire la suite "Le travail de destruction, une méthode de recrutement ?" »